Michel Bastos se remémore son passage au LOSC

Le Brésilien est revenu sur son passage en France dans une interview accordée à Colinterview
par
Karim Sefiani
2023-11-23 14:25:50

Michel Bastos, aujourd’hui âgé de 40 ans, a écrit une page remarquable de sa carrière en rejoignant le LOSC en 2006, perpétuant ainsi la tradition sud-américaine dans le Nord de la France. Récemment, lors d’une entrevue exclusive chez Colinterview, il est revenu sur son transfert et son adaptation au sein du club.

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Ancien latéral au Brésil, Bastos a vécu un va-et-vient entre son pays d’origine et l’Europe. Il a fait ses premiers pas sur le continent européen aux Pays-Bas, à Feyenoord puis à Excelsior, mais sans vraiment s’imposer. En 2003, il retourne au Brésil après un essai infructueux avant de poser définitivement ses valises en Europe trois ans plus tard. Son arrivée en France, qualifiée de “rêve” par Bastos, a été le fruit d’une saison exceptionnelle à Figueirense, où il a inscrit 14 buts en championnat, évoluant pourtant en tant qu’arrière gauche.

Les coulisses d’une adaptation réussie

Dès son arrivée à Lille, Michel Bastos a rapidement conquis une place de titulaire indiscutable, un statut acquis grâce à une adaptation fulgurante. Selon lui, deux facteurs majeurs ont facilité cette transition : Claude Puel et Rafael Schmitz.

En arrivant en France, mon objectif premier était d’apprendre la langue le plus rapidement possible“, déclare Bastos. “Rafael Schmitz, déjà à l’aise avec le français, m’a conseillé de sortir du cadre théorique et de m’exprimer avec tout le monde au club, sans appréhension. J’ai suivi ce conseil et j’ai également utilisé ma télévision en français, prenant des notes pour comprendre les mots inconnus avec l’aide de Rafael. En six mois, je pouvais déjà communiquer“, conclut-il.

Outre l’intégration culturelle, Bastos a dû s’adapter sur le terrain. “Je dois tout le crédit à Claude Puel. Il a remarqué mon potentiel offensif malgré mon poste défensif et a pris la décision de me repositionner. Grâce à lui, j’ai évolué en tant qu’ailier, une position qui a révélé le meilleur de moi-même. Sans ce changement, je ne pense pas que j’aurais réussi en France.”

Foutu larme à l’oeil !